Electropixel #11 – Festival des cultures numériques émergentes et pratiques électroniques libres, Electropixel s’inscrit dans un réseau international de festivals d’arts électroniques. Le festival ouvre un espace singulier permettant la rencontre d’artistes (audiovisuels, musiciens, plasticiens, intermédia, performeurs, etc.), théoriciens, programmeurs, bidouilleurs, et inventeurs de tous bords et des fabriques du quotidien.
En 2021 le festival tente de nouveau la mobilité et le croisement d’artistes : la rencontre et l’échange sont au cœur de notre expérience et de notre volonté de transformer le temps de l’événement en un temps de transcendance de nos conditions actuelles : baigner dans le free flow est la ligne de conduite pour nos recherches et une direction pour les artistes et le public.
Le free flow ou la circulation artistique libre
Pour cette nouvelle édition du festival Electropixel nous souhaitons explorer le champ de recherche lié à ce que nous appelons le Free Flow ou flux libre, une expression qui peut se décliner de différentes façons et être interprétée de manières distinctes.
Cette question de la libre circulation des flux est devenue à l’heure actuelle d’une importance majeure pour l’ensemble des populations du monde entier. De confinement en confinement, écrasés par les couvre-feux et les protocoles sanitaires nous sommes en proie à l’envie de liberté de circuler, de voyager, d’échanger et de rencontrer, au delà de la question des frontières, problème fondamental d’une société dont l’organisation est basée sur la différenciation vis à vis d’un autre, de celui qui vit ailleurs.
La circulation libre reste une question de nécessité pour l’être humain et de façon générale pour les êtres vivants.
Nous posons comme objectif de recherche les problématiques du free flow dans la production artistique actuelle : comment cette question influence t-elle les artistes ? Comment devient- elle une forme artistique en soi ?
Peut-on parler d’art nomadique ? Ou de transhumance artistique ? d’émigration plastique ? Comment l’art pose des questions à la libre circulation des personnes sur nos territoires ? Si les objets peuvent circuler, qu’en est-il des corps ? Des flux de tout type ?
Nous souhaitons orienter la curation vers ce sujet et proposer à des artistes de s’approprier ces questions au sein d’œuvres, de performances et de projets qui puissent venir interroger cette thématique dans ses fondements.
Avec l’aide du CNC-Dicream, de la Ville de Nantes et de l’Institut Français.
