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COSMIK VIBRATION – Test #1

Un corps solide en vibration comme une corde de guitare tend visuellement à se dématérialiser, dans sa métamorphose il produit une résonance et qui lui confère ainsi une dimension sonore et spatio-temporelle. Cette installation est une forme de prototype issue des recherches de deux individus dont les pratiques, pour l’un plastique et pour l’autre sonore, se sont croisées à travers un champs expérimental : le domaine de la radioastronomie. Le dispositif se présentera sous la forme de 5 bandes semi-rigides arquées consécutivement mises en vibration par un système de transducteurs. Un phare placé à l’extrémité permettra une projection télescopique des ombres des 5 arches dans l’espace. Partants de sources obtenues à la Station de Radioastronomie de Nançay, les deux artistes vont par ce prototype donner à voir et entendre des ondes électromagnétiques radio et par conséquent permettre au public d’explorer l’inaudible, l’impalpable ; voyager à travers l’imperceptible du cosmos. Dimension estimée : Minimum 10 mètres entre le phare et l’ombre projetée des arches.

http://nenufar.obs-nancay.fr/IMG/pdf/dossier_de_presentation_du_projet_31-03-2015.pdf

http://extrasystole-music.blogspot.fr/


Cyrille Courte : Art|sci lab artiste. Né en 1985 près d’Orléans. Récemment diplômé des Beaux-arts de Tours (DNSEP promo 2014). Collaboration actuelle avec la Station de Radioastronomie de Nançay sur le projet Nenufar. Candidat au doctorat SACRe (Science Art Création Recherche) envisagé pour la rentrée 2015. « Le travail que je produis peut être apparenté autant au travail d’un artiste, qu’a celui d’un scientifique ou un architecte. Le premier espace est celui qui peut être décliné partout, assez souvent les yeux fermés : L’observatoire. L’espace de recherche : Le laboratoire. L’espace de création : L’atelier. On peut avoir des mutations Ate-lab’observatoire. Mes tentatives tendent à prendre des dimensions physiques comme métaphysiques. Ce que l’on verra généralement en premier seront les dispositifs qui permettront d’ouvrir une autre voie. J’aime l’idée d’être un explorateur. Ceux-ci me permettent de modeler l’espace par des énergies. »

Extrasystole – Shoï Lorillard Musicien en solo, ainsi qu’avec diverses formations suivant la forme des projets, et les rencontres artistiques collaboratives, nombreuses et internationales, quelques 450 concerts et performances. Créations liées à l’image, à la cartographie sonore, à la scénarisation d’événements acoustiques, réalisation d’œuvres plastiques, écriture de bandes-son de films, de pièces de théâtre ainsi que réalisé des créations multimédias et des ciné-concerts (Zoviet Cosmos, Maya Deren, Gosses de Tokyo, Anthologie Surréaliste et Fantomas). Des champs de fieldrecording s’amoncellent au fil des ans pour constituer une cartographie sonore des lieux visités, et mis en résonances. Je complète ces réalisations par des albums studio nommés B.O. imaginaires, bandes-son de films qui n’existent pas… ainsi que des improvisations électroniques et électroacoustiques, au fil des rencontres. 23 albums sortis à ce jour en témoignent sur des labels français et aussi belges, ukrainien, étatsuniens, anglais, ainsi que 16 bandes sons. « On peut comparer la forme des réalisations à un film sans images qui nous conduirait dans une succession de paysages, ou une architecture complexe composée de références décontextualisées ayant perdues leurs identités afin d’en générer une perception renouvelée.”