L’utilisation des livres des morts Égyptiens, du récit fantastique sur la notion de passage, d’une vie à une autre vie. Cette utilisation du livre des morts est un prétexte à une mise en relation (ou articulation), entre la nature/signe (le lieu : les quais, la puissance su sémaphore « Titan », machine balistique, cosmodrome lanceur vertigineux de vaisseaux vers les Portes de l’Horizon) et un développement musical à venir.
L’analogie entre le déroulement du rituel sonore (son temps de réalisation propre) et, l’environnement immédiat, cette carnation métallique là, partout autour de nous, crée une coexistence du mystère de la nature/signe et de la vie sonore.
Une immixtion entre Musique/Nature/Signe, celle-ci provoquant une dramaturgie du sens par jeux de contiguïté de l’un par l’autre.
« Tout l’Univers visible n’est qu’un magasin d’images et de signes auxquels l’imagination donnera une place et une valeur relative. C’est une espèce de pâture que l’imagination doit digérer et transformer. » Baudelaire.
Le dispositif visuel : alignements du sémaphore Titan, sculpture totémique, et la présence musicale. « Stimulation entre la perception de l’invisible (musique) qui génère un autre réel de réel, un surréel de forces éparses et convergentes, une représentation de l’irreprésentable » C. Clozier.
Et : le signe (l’objet sculpté, le formé), le lumineux, le hiératique, le prescient. Ce signe comme un aller-retour du regard ponctuel à l’écoute permanente, émet une pulsion scopique, infléchie par la pression du corps sonore.
Signe/Lien entre le son et la nature.
La trilogie est installée, en marche pour une nouvelle temporalité, structurée sur de l’entre trois, afin d’y faire croître un autre vivant.
L’Art (ou la réunion des éléments) comme lieu de passage d’un au-delà à un
ici-bas maintenant dans le temps du faire.