“Dj Groin… De moi, à part que j’habite à Rennes et fais partie du glorieux Klub Del Krash, il n’y a rien à dire ici.
Je joue des disques, massivement de la musique électronique, de l’ambient au speedcore, atmosphérique, bruitiste, psychédélique, syncopée, parfois brutale, souvent bruyante. Donc forcément, les influences c’est tout ça, et aussi les premières explorations personnelles au début des années 90. Je joue à 3 platines, voire 4, pour ne pas m’ennuyer, et parce que ça permet une autre approche du mix, hors des jeux de calage / ressemblance des enchaînements linéaires ; plutôt des jeux de stratification, métamorphoses, attracteurs étranges… ça peut ressembler à du live machine par certains côtés, et aussi à du collage-papier. C’est sûrement plus chaotique. Et c’est très largement improvisé, je ne répète pas un mix avant de jouer, la sélection est renouvelée à chaque fois, donc à un moment c’est plus de la gestion de tensions et de l’instinctif que de la technique à proprement parler.
Parfois, ça rate… Généralement, c’est trop noise, trop agressif pour les fans d’electro, et trop basique, trop laid, trop techno, pour les puristes de la noise… C’est plus leur problème que le mien… Voilà…
Je ne cherche pas à raconter une histoire – un mix réussi c’est juste un tout petit bout de vie compactée…
Je ne cherche pas à raconter une histoire – un mix réussi c’est juste un tout petit bout de vie compactée…
A charge pour les gens de le déplier, de s’en faire eux-mêmes une histoire, de devenir les conteurs gonzo de ce qu’ils vivent, et de propager l’extraordinaire.“
DJ Groin