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Crabe

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Le Crabe crée un attentat sonore, entre singerie électronique et performance rap Grindcore, le Crabe est le cousin raté d’Otto von Schirach et l’enfant bâtard de Death Grips et de Cannibal Corpse.
Son but? Pousser les limites de l’écoutable par d’imprévisibles carambolages sonores!

 

Crabe

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Crabe nous parle un peu de son parcours, de sa passion et de ses motivations…

 

Pouvez-vous nous parlez un peu de vous? Nous expliquer votre parcours artistique? Comment avez vous démarré votre pratique artistique et quand avez vous commencer a vous produire en public?
J’ai commencé à m’impliquer dans la musique en 1998 à Reims sur Radio Primitive. J’avais une émission de 2h toutes les semaines que j’ai tenu pendant 4 ans. Ambiance férarock de la première heure, c’était l’endroit parfait pour s’iniscier au mix, j’avais 3 platines vinyls, 3 platines CD et carte blanche pour les remplir de ce que je voulais. Carambolage de freejazz, d’electronique, de rap, de grind, c’est l’endroit où j’ai découvert un large spectre de sous genres plus ou moins connus.
En 2003, c’est à Nancy que j’ai commencé à jouer du breakcore en solo mais aussi dans des groupes de grind et de punk hardcore (Rosapark, Chiens, Menopose). On a joué dans pas mal de lieux de vie squattés et dans des festivals non commerciaux. En 2007, mon set solo s’est orienté sur la voix, je voulais sortir de l’esprit live techno parfois un peu froid pour faire une forme plus concert, où l’échange avec le public est plus palpable et horizontal. Depuis 2014, j’ai commencé un autre projet solo « CANCER » plus distordu et sans concession. Il m’arrive souvent d’en incorporer des titres quand je joue le Crabe.

 

 

Quel musique, ou artiste vous a inspiré pour créer vos oeuvres? Quelles sont vos principales influences?
J’ai un cursus d’auditeur libre, j’ai fricoté avec John Coltrane comme avec Seth Putnam (Anal Cunt). Je peux me réveiller avec Jean Jacques Perrey, manger sur du Venetian Snares et me coucher sur Pḧarmakon.

 

 

Pouvez vous nous parler du projet que vous présentez à Electropixel?
Pour electropixel, je vais proposer un assemblage de doom, rap, noise, breakcore qui pourrait tirer vers d’autres directions vers les limites de l’écoutable.

 

 

Comment êtes vous arrivé à la création d’un tel travail? Quel processus, étapes de création, échecs et ouvertures expérimentations?
Ce projet s’est nourri des groupes auxquels j’ai participé, du partage d’infos, de son, de réflexion avec les personnes que j’ai pu rencontrer dans des contextes libres et non marchands. Les textes sont souvent sombres mais pas que. Je me nourris des merdes qui me sont arrivées mais j’arrive aussi à déconner avec ça. Je suis contre le coté supérieur de l’artiste qu’on a tendance à mettre sur un pied d’estal, qu’on veut placer au dessus de la foule. Nous sommes tous capables de créer, le seul truc c’est de trouver le médium.

 

 

Comment composez-vous votre musique?
Actuellement je compose le matin avec une cafetière de café et beaucoup de distorsion.

 

 

Qu’est ce qui vous tient à coeur quand vous pratiquez votre art?
Qu’est ce que vous voulez faire ressentir aux gens qui vous écoute?
Ce que j’aime en live, c’est arrivé à ce que la salle rentre en transe et qu’il se passe de l’imprévu. Mon contenu (audio/textes) même s’il est parfois un brin hardcore n’a pas pour but d’inspirer de la colère ou de la haine. Pointer du doigt par le texte, des situations vécus pénibles ou non, les verbaliser, les jouer, c’est pour moi et le public la grande fete de la catharsis.

 

 

Quels conseils d’approche pouvez-vous donner aux personne qui ne connaisse pas votre style d’art? Comment appréhender votre musique et saisir la perception que vous voulez faire passer?
La seule info que je peux donner à quelqu’un, c’est l’heure et l’endroit. Le public est seul juge de sa perception.